Autres dénominations : Ciguë tachetée, Ciguë officinale, Cigüe de Socrate.
Dans la langue anglaise : Confusion possible entre "water hemlock" (ciguë vireuse,
Cicuta virosa L.), "hemlock water dropwort" (œnanthe safranée,
Oenanthe crocata L.), et "poison hemlock ou hemlock" (ciguë tachetée,
C. maculatum L.).
Description botanique : Grande plante herbacée (0,8 à 2,5 m) bisannuelle, à tige robuste, creuse, ramifiée, cannelée, maculée de pourpre (rouge violacé) à sa base. Toute la plante dégage une odeur repoussante et caractéristique d’urine de chat ou de souris quand on la froisse.
• Partie souterraine : Racine pivotante
• Feuilles : Alternes et composées, plus particulièrement tri-pennatiséquées et glabres. Les feuilles de la base sont grandes, engainantes, à long pétiole tacheté de pourpre et à limbe très découpé en 3 à 5 segments, eux-mêmes lobés et dentés ; les feuilles supérieures sont plus petites
• Fleurs : Petites, blanches, en ombelles composées (10 à 20 rayons), involucres à 3 à 5 bractées courtes renversées, involucelles à 3 bractées courtes renversées et soudées à la base (floraison : juin à août)
• Fruits : Diakènes verts jaunâtres, ovoïdes à 10 côtes saillantes ondulées, glabres.
Habitat :
• Haies, bords des chemins, décombres, lieux humides incultes, jusqu'à 1500 m
• Presque toute l'Europe. Fréquente en Afrique et en Amérique du Nord.
Histoire : Cette plante aurait fait partie du célèbre mélange toxique administré à Socrate en 399 avant J.C.
Par ailleurs, son fruit figurait dans la pharmacopée française jusqu’en 1949 et était prescrit comme antalgique dans les névralgies du trijumeau ou encore dans les sciatiques.