Principes toxiques :
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Nature : Mono et sesquiterpènes présents dans les huiles essentielles et les oléorésines. Des dérivés type tropolone et lignane participent également à la toxicité.
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Localisation : Feuilles, fausses baies et bois.
Circonstances d'intoxication : Consommation des cônes.
Chez
J. communis L., lorsqu’ils sont mûrs ils sont utilisés comme condiments pour les charcuteries, la choucroute… Ils peuvent également servir à préparer une eau de vie.
Eléments diagnostiques :
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Juniperus communis L., genévrier commun : Consommés à haute dose, les cônes provoqueraient des troubles digestifs et rénaux avec hématurie.
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Juniperus oxycedrus L., cadier : Ses cônes ne sont pas comestibles car ils provoquent des irritations gastro-intestinales.
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Juniperus phoenica L., genévrier de Phénicie : La consommation des cônes peut entraîner des troubles digestifs, neurologiques et même cardio-respiratoires et hépato-rénaux. Pour certains auteurs, leur toxicité serait moindre que celle de la sabine (
Juniperus sabina L.), pour d’autres ils seraient plus toxiques.
Conduite à tenir :
Usage médicinal
Parties utilisées : Pseudo-fruit (improprement appelé "baie")
Constituants :
• Huile essentielle : monoterpènes (α- et β-pinènes, sabinène, α- et β-cadinènes, myrcène, limonène, camphène, terpinène-4-ol, β-pinène), sesquiterpènes (β-caryophyllène)
• Autres constituants : oligosaccharides, tanins catéchiques, flavonoïdes, biflavones, leucoanthocyanes, acides diterpéniques
Indications (Cahier n°3 de l'Agence du Médicament, 1998) :
• Voie orale :
- Traditionnellement utilisé pour stimuler l'appétit
- Traditionnellement utilisé pour favoriser l'élimination rénale de l'eau
- Traditionnellement utilisé comme adjuvant des cures de diurèse dans les troubles urinaires bénins
Effets indésirables : En cas d'usage prolongé ou de surdosage, des atteintes rénales peuvent survenir.