Lonicera sp
Chèvrefeuilles
CAPRIFOLIACEES
Description botanique :
Plantes ligneuses à feuilles simples opposées et entières et à fleurs à corolle en tube bilabiée.
Il existe 2 types de chèvrefeuilles :
• Espèces grimpantes lianiformes cultivées pour l'ornementation
Grandes fleurs (5 cm) odorantes, groupées en bout de rameaux.
Fruits rouges en grappe.
o L. periclymenum L., chèvrefeuille des bois
o L. caprifolium L., chèvrefeuille des jardins
• Espèces non grimpantes buissonantes :
Petites fleurs (1 cm) réunies 2 par 2 le long des rameaux.
Fruits soudés 2 par 2, rouges, noirs ou bleus.
o L. xylosteum L., chèvrefeuille des haies ou camérisier
o L. alpigena L., chèvrefeuille des Alpes
o L. nigra L., chèvrefeuille noir
o L. caerula L., chèvrefeuille bleu
Habitat :
• Plaine : Chèvrefeuille des bois (L. periclymenum L.), Chèvrefeuille des jardins (L. caprifolium L.), Chèvrefeuilles des haies (L. xylosteum L.)
• Montagne : Chèvrefeuilles des Alpes (L. alpigena L.), Chèvrefeuille noir (L. nigra L.), Chèvrefeuille bleu (L. caerula L.)
Principes toxiques :
• Nature : Mal connus ; saponosides (irritant pour les muqueuses).
• Localisation : Dans toute la plante, surtout les fruits.
Plus grande toxicité des espèces non grimpantes (chèvrefeuilles des haies et des montagnes) que des espèces grimpantes.
Risques principaux : Troubles digestifs intenses, collapsus.
Circonstances d'intoxication :
Reste rare du fait de la saveur âcre et amère des baies
• Ingestion des baies par les enfants
• Les baies noires du Chèvrefeuille noir peuvent être confondues avec des myrtilles (même biotope) ; critère de distinction : les baies noires du chèvrefeuille sont réunies par 2 à la différence des myrtilles bleuâtres et isolées.
• La baie rouge du Chèvrefeuille des Alpes ressemble à une petite cerise, et les feuilles à celles du cerisier
Notions générales : Le Chèvrefeuille des haies, considéré comme le plus toxique des chèvrefeuilles, n'est pas à l'origine d'intoxications graves.
Eléments diagnostiques :
• Lors de l'ingestion d'au moins 30 baies :
o Troubles digestifs parfois sévères : vomissements, douleurs abdominales, diarrhées parfois sanglantes avec complications cardio-vasculaires
o Troubles neurologiques : asthénie, somnolence, mydriase, convulsions, coma
• Lors du contact cutané : Dermite irritative
Conduite à tenir :
• L'absence de symptômes plus de 2 heures après l'ingestion d'une partie de la plante (baies, feuilles, tige, fleur...) est de bon pronostic
• Traitement symptomatique
• Surveillance à domicile
• Consultation médicale voire hospitalisation : en cas de symptomatologie intense ou persistante